Dimanche 11 avril - Castelfranco @ Oficina di Buena Ventura

 

Mitch on the roof

Luka

Lever vers midi chez Tiziano. Café et traditionel assiette de pâtes au pesto en guide de petit déjeuner. Vers 14h on décolle pour Castelfranco au nord de Venise pour le festival 8mm. On arrive la bas une heure et demie plus tard. Le temps est magnifique. Les concerts démarrent vers 16 h30 jusqu'au soir. 10 groupes à l'affiche. On joue en 7ème, juste après The Champagne Kiss et avant Hella. Pas de balance prévue, on doit descendre le matos juste avant de jouer, donc tranquille. On profite alors du beau temps pour déguster quelques binchs en douceur. Plein de gens sont présents. On en retrouve beaucoup dehors qui viennent fumer leur clopes car c'est interdit à l'intérieur. L'organisateur de la soirée est Luka (que l'on a rencontré à Gênes). Tiziano et sa bande de Mirandola ont fait aussi le déplacement pour le festival. Le concert démarre fort avec un duo guitare - batterie qui fait un espèce de trash-hardcore bien lourd. Gros gros son de guitare bien décapant. Les groupes s'enchainent ensuite. Ceux qu'on le plus remarqué sont Suicide Club, le groupe de Luka, et Chuck Norris. On bouffe vers 20h30. Difficile de choper une assiette de pâtes car tout le monde se rue dessus, la bouffe est distribuée à tous dans la salle. Pendant que The Champagne Kiss joue, on débarque notre matos et commencons à nous installer sur l'autre scène. Vers 22h on démarre. Il fait une chaleur terrible. Seule les voix et la grosse caisse sont sonorisés. Dès le premier morceau Mitch nous pousse à monter les guitares. Mon ampli est à un niveau auquel je n'ai jamais joué en concert. J'imagine que c'est terrible pour le public des premiers rangs mais la volonté de Mitch est souveraine. Il fait une chaleur incroyable, on dégouline tous de sueurs assez vite. Le concert se passe bien malgré mon unique guitare (ma ricken m'a laché le matin même en changeant les cordes, pb sévère de frets). Après nous, Hella enchaîne rapidement. Assez vite nous sortons de la salle because of the clopes. La suite de la soirée se passe quasi entièrement dehors à discuter avec des autochtones exceptée une rennaise installée depuis peu (10 jours) dans la région. Avec un de ses potes nous attaquons le sprizz, boisson locale faite de vin blanc (pétillant ou non, moi je préfère avec le pétillant) et d'apéritol ou de campari. Ca se boit bien mais ça casse la tête. Jusqu' à 3h - 3h30 on boit des coups en rencontrant plein de gens. Puis nous décollons, direction Rennes via Paris pour y dépoucher les américains. Sonik, la légende de la route, prend le volant pour prolonger le mythe. A la première station essence, nous nous arrêtons pour y acheter bières et sandwichs. L'ambiance est mouvementée dans le camion, les vapeurs d'alcool mettant un peu de temps à se dissiper. L'organisation du camion vit une révolution : pour la première fois, on sépare les américains. Zac est avec Fred et moi; Thomas avec Joe et Spencer. Thomas en profite pour régler son compte à Joe (qui n'a pas l'air de tout comprendre). Au bout de quelques temps le camion s'écroule tranquillement sauf Mitch et Sonik (bi-zur).

On se réveille au petit matin au sortir du Tunnel du Mont Blanc. Arrêt immédiat dans la station suivante pour se restaurer. Le moins que l'on puisse dire est que tout le monde est un peu glauque. Tom se paye un paquet de Gauloises brunes qu'il apprécie malgré l'heure matinale. On remonte tranquillement vers Paris que l'on atteint en milieu d'après midi. On dépouche les ricains chez le capitaine Frakass. P'tit coucou à Loenan, Regina et Frakass; adieux sobres aux ricains et traçage à Rennes.

Back in France

Déchargement à Paris